TEXTE PARUS DANS LA CAUDRIOLE,
EXTRAIT DE SON
RECUEIL DE CONTES ET POESIES
C32 : ODE à Notre AMOUR C31 : SANS TOI C30 : LE PARCHEMIN C29 : MOI C19 :
COMME DANS UN REVE C16 : ET SI … C15 : LE P’TIT OISEAU C14 : UNE JOURNEE MAGIQUE C13 : SI JE SERAIS C12 : RENARD ET L’ECUREIL C11 : PAPIER MAGIQUE C10 : L’ESCARGOT C9 : L'OURSON C8 : FOURMI C7 : LE RICHE MALHEUREUX C6 : LA FONTAINE MAGIQUE C5 : 2001/2002 C3 : LE RICHE MALHEUREUX C2 : AMOUR DE SORCIERE C1 :
SAISON DE ROSES
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ODE à NOTRE AMOUR Tu n’es pas parfait Mais tu as tout ce qui me plait Tu me fais rêver Même quand je suis réveillée Tu es la note qui manque Sur la plus belle des portées De l’Ode à notre amour Pour qu’il dure toujours Tu es la flamme Qui éclaire mon âme Et qui la conduit Vers ton esprit Tu es mon Ode à l’amour Que je chanterai tous les jours Pour te dire que je t’aimerai toujours Et te prouver mon amour « Ode
à Notre Amour » |
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SANS TOIUne seconde sans toi C’est comme ma vie Très loin de toi Comme un verbe Sans sujet Comme un pré Sans herbe Comme une porte fermée Sans l’unique Comme des pages Sans images Comme une plage Sans coquillage Une journée sans toi C’est pour moi Comme une nuit Sans lumière Comme une pluie De poussière Comme un mot Sans lettres Comme un stylo Sans encre Comme une poésie Sans auteurComme un pot pourri Sans odeur Une vie passée Sans toi C’est une vie gâchée Pour moi |
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Le Parchemin |
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Au
bord de l’eau J’ai
trouvé un sac à dos J’y
ai glissé la main Et
j’ai trouvé un parchemin J’ai
du escalader une montagne rocheuse Traverser
une forêt ennuyeuse Une
rivière boueuse Et
une île merveilleuse J’ai
du suivre un alligator Pour
traverser un lac d’or J’ai
ouvert un coffre fort Et
dedans il y avait mon trésor Mon
trésor c’était toi Et
depuis ce jour là Je
ne pense plus qu’à toi Et
à ce parchemin Qui
n’a jamais quitté ma main
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Moi
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Elle
rêve de passion Lunatique,
c’est impossible Originale,
elle l’est quand elle veut Imaginative,
quand elle peut
Sensible Elle
adore la tentation Moi Je
suis comme ça Je
ne changerais pas Si
ce n’est pas mon choix Je
m’aime comme ça Et
voilà luciolle
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Comme
dans un rêve! Un
matin, en me réveillant, je me suis retrouvé dans un arbre ; autour de
moi il y avait un ver
je lui ai demandé : <<Que fais-tu là ? >> il m'a
répondu : <<Mais tu es une pomme, >> Je lui ai dit qu’avant
j’étais une jeune fille pourtant. Alors il m'a raconté que le magicien Milou
m’avait sans doute jeté un sort. Que
tous les jours, je me transformerais en quelque chose et que ce sort durerait
huit jours. Je priai le ver de ne pas me manger. Alors
il partit. Soudain l’arbre se mit à trembler et je
tombais. Un vélo arriva alors. Je crus qu’il allait m’écraser ; mais
non ! Il m'a juste frôlé. Soudain un loir arriva et m’emmena chez lui
pour me mettre dans un panier avec plein d’autres fruits. La nuit tomba et je m’endormis. Le lendemain matin je me réveillai,
j’étais une femelle écureuil, je sortis de chez le loir et montai à un
noisetier parce que j’avais faim ; mais je n’arrivais pas à casser les
noisettes c’est alors qu’une écureuille me le montra et m’invita chez elle.
Elle me présenta sa famille et m’amena dans une petite forêt pour y voir son
oncle Poupinou le lapin. Il nous
invita à manger chez lui : en entrée, il y avait carotte aux noisettes,
le plat était carotte avec pomme de terre et en dessert un gâteau aux
noisettes. Après la sieste nous sommes allées à la
rivière voisine car mon amie Nutzette avait rendez-vous là bas avec ses
amis ; ensuite nous sommes allées dans un tronc d’arbre et là, il y
avait un bar, une piste de danse et plein de monde. Après avoir dansé, nous
sommes allées manger une bonne glace à la noisette et puis nous sommes allées
nous coucher. Après avoir préparé mon lit de feuilles,
j’ai dit à Nutzette que demain je ne serais plus là. Ensuite
je me suis endormie. Lorsque je me suis réveillée, j’étais un
oiseau. Mais je ne savais pas du tout voler ; alors un moineau qui
passait par-là, m’aida, Je savais très
bien voler. Tout à coup ! Un chat me courut après, je m’envolai puis me posai
sur une branche, j’étais affamé. Au loin je vis un poulailler, je
m’envolais vers lui. Dans le milieu de la cour il y avait des graines ;
alors je les mangeais. Je remontais sur une branche qui soudain la branche
craqua ; je me retrouvais par terre et je ne pouvais plus voler. C’est
alors qu’un petit garçon arriva et m’emmena chez lui et me soigna. Il me mit
dans une cage pour que je puise m’y amuser. Il y
avait une baignoire, une balançoire et des graines dans un pot. Un
moment plus tard j’ouvris la porte de la cage et m’envolais vers un arbre, je
m’y endormis. Quand
j’ouvris les yeux pour voir ce que j’étais devenu aujourd’hui, je ne vis que
des grandes herbes, dans une flaque d’eau je vis que j’étais devenu une
fourmi. Tout était plus grand que moi, des gouttes d’eau tombaient des
herbes. Soudain
toute une colonie de fourmis portait une pomme, j’eus envie de les aider.
Arrivée sous la pomme, une fourmi me parla et me demanda si j’étais nouvelle,
je lui répondis que oui, alors elle me prit la main (excusez-moi, je voulais
dire la patte) et m’emmena dans un trou, il y avait plein de fourmis qui
travaillaient. Ensuite
nous remontâmes pour visiter le haut, quand tout à coup, tout se mit à
trembler et des pieds tentaient de nous écraser. Un papillon est venu à notre
aide. Avec le
papillon, nous nous sommes promenés et il nous a invitées à manger dans sa
maison. Dans l’après midi, nous sommes allées à la réunion des insectes, il y
en avait de toute sorte, tout le monde parlait en même temps. A la fin de la
réunion, tous se rejoignirent chez « Insecto » le bar le plus grand
d’Insectiville. Lorsque le soir tomba, tout le monde se mit à danser ;
un peu plus tard dans la soirée, je suis allée me coucher dans un bouchon de
stylo. Le
lendemain, à mon réveil, j’avais des pétales et une tige. Conclusion !
J’étais une fleur. J’étais seule au centre d’un champ de blé, tous les épis
qui m’entouraient ne voulaient pas me
parler ; sauf un tout petit qui était rigolo. Etre
une fleur ce n’est pas marrant, on ne peut pas bouger et on est toute petite.
Quand
soudain quelque chose me fit des chatouilles, c’était un joli petit papillon
qui se reposait sur moi. Je lui demandai s’il pouvait me cueillir pour
m’emmener faire une promenade mais il m’a répondu qu’il ne pouvait pas car il
n’avait pas assez de force. Mais son ami le moineau pouvait m’aider. Après
un quart d’heure, le papillon et le moineau arrivèrent, le moineau me
cueillit et repartit après que je lui fis mes remerciements. Puis
avec le papillon nous sommes allés nous promener, j’étais installé sur son
aille gauche et je suis tombé de son aile prés d’une jolie maison. Une
petite fille me prit dans ses mains et m’emmena dans la maison, elle me mit
dans un vase avec d’autres fleurs. Quand la nuit se mit à tomber, le
papillon, venu me dire bonsoir, se posa sur mon pistil et nous nous sommes
endormis. Après
un bon sommeil, je me suis réveillée. J’avais froid. Autour de moi il y avait
plein de gouttes d’eau ; elles me dirent que j’étais une goutte d’eau. Je
regardai autour de moi et là, il y avait la fleur que j’étais avant, avec le papillon. Comme la fleur était fanée, la fille
renversa mes amies ; et moi, je me suis retrouvée à terre car elle
m’avait fait tomber. Elle me
ressuya avec une éponge. A l’intérieur de celle ci, il y avait plein de
trucs. Soudain elle tordit l’éponge et je me suis retrouvée dans l’évier. Une
coccinelle arriva. Je grimpai sur son dos et elle me déposa dans le jardin sur une
fleur. Là, il y avait plein d’autres gouttes, il y avait même le mariage de
deux gouttes. Puis
après avoir mangé et s'être bien amusé, et comme le soir arrivai, je
m’endormis dans une touffe d’herbe. Le
matin après avoir bien dormi, j’avais envie d’une souris. Je me disais dans
ma tête que je devais être un chat. Soudain une petite souris passa devant
mes yeux et je l’attrapai. Puis je la mangeai. Elle était délicieuse. Comme
j’avais encore faim, je m’arrêtais devant une maison et miaulais. Quand tout
a coup, un petit garçon ouvrit la porte et me prit dans ses bras ; comme
je miaulais fort, il me donna du lait, il dût croire que j’avais faim. Toute
la matinée, nous jouâmes à la balle. A l’heure de midi, il partit manger et
il me mit dans une boite à chaussure avec une couverture, et à coté un bol de
lait et une assiette de pâté pour chat. Après
avoir bien mangé et bien bu, je
m’endormis. Vers quatre heures, enfin je me réveillai et partis à la chasse
aux souris. Ensuite je jouai avec le petit garçon. Vers le soir il m’emmena
faire un tours et me montra son école.
Après avoir mangé, il me remit dans la boite à chaussures et il me lut une histoire
jusqu'à ce que je m’endormisse. Enfin le huitième jour arriva. C’était ma
dernière transformation, celle ci était en chien. En me réveillant, je me
léchai les babines. Comme chaque jour, j’avais faim et je dus me promener
pour trouver à manger. Je vis une
poubelle derrière la boucherie. Dedans il y avait encore plein de saucisses
délicieuses, Ensuite
je vis un autre chien qui jouait tout seul à la balle ; alors je courus
jouer avec lui. Après
s’être bien amusé, nous nous sommes reposés sur l’herbe. Puis je suis parti
me promener. J’étais
sur la route, quand tout a coup un camion arriva sur moi. Je fermis les yeux
et le klaxon retentit. J’ouvris alors les yeux et je me retrouvais dans mon
lit. Mon réveil sonnait toujours. Je me
regardai dans la glace de l’armoire. J’étais redevenue normal. Je quittai
mon lit et descendis les escaliers. Je
racontai tout à mes parents. Puis je
décidais d’écrire cette histoire ou ce rêve plutôt. LUCIOLLE
(2002)
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PRIX Encouragement - seule participation jeune
Eloïse OLIVIER de Ligny en Cis
DEUX CRIMES EN UN
Ce
jour-là, nous partions mon époux et moi, déjeuner chez notre amie Sandra qui
vivait seule depuis un mois, suite au
décès de son mari Cédric. Alors
que nous allions sonner à la porte, nous la vîmes nous ouvrir avec de
terribles larmes qui inondaient son visage. Nous
la questionnons mais elle ne veut rien dire. Nous l’avons laissée tranquille.
Puis arriva
Marine et Stanislas, le frère de Wladik mon mari. Nous étions là pour fêter
l’anniversaire de Sandra. Je lui
ai offert un gilet noir et Marine un pantalon noir. Nous nous sommes bien
amusés, et vers une heure du matin, je proposai à Wladik de rentrer. A 6
heures pile, le téléphone sonne. C’est la police. Sandra a été retrouvée
morte près de chez elle. En
larmes, je partis annoncer la terrible nouvelle à mon mari qui dormait du
sommeil du juste. Wladik me consola du mieux qu’il put. Mais nous devions avertir
Marine et Stanislas. Wladik s’en chargea, il leur demanda de passer à la
maison pour discuter de ce que nous avions vu chez Sandra. A midi
trente, nous étions à table. Soudain je leur dis que nous devrions ouvrir
notre propre enquête ; car hier Sandra semblait très triste et nous
cachait sûrement quelque chose. Pour
commencer notre enquête, nous allions, Marine et moi, voir notre ami Antoine
qui est policier. Grâce
à ses collègues qui travaillent sur cette enquête, il nous apprit que Sandra
se trouvait enceinte de trois mois. Nous
repartîmes rejoindre Wladik et Stanislas qui avaient réussi à trouver
l’adresse de Cédric. Nous leur fîmes part des premiers résultats de
l’enquête. Antoine savait qu’elle avait été tuée par un coup de couteau dans
le ventre et que son médecin était le Dr Marco. Wladik et Stanislas partirent
chez Cédric. Marine et moi devions parler au Dr Marco. Par
chance, il se trouve chez lui. Nous
lui demandons qui pouvait être le père ; il confirma que Cédric était
bien le Père. Sandra le lui avait dit. Curieuse comme je suis, je tenais à
savoir si Sandra en avait informé Cédric. La réponse fit négative. J’en
conclus que Sandra le lui aurait annoncé le soir du meurtre. Je
pris mon portable et je demandai aux hommes de rentrer. Lorsque nous fumes réunis, je leur fis part
de mes conclusions. Ils pensaient comme moi. Pour en savoir plus, nous
décidâmes de revoir Antoine Au
commissariat Antoine nous montra le couteau avec lequel Sandra avait été
poignardée. Il s’agissait bien de celui de Cédric. On le lui avait offert
pour ces vingt cinq ans. Nous n’en fîmes pas mention. Il nous fallait voir
Cédric au plus vite. Arrivé
chez lui, nous lui demandâmes si
Sandra ne devait pas le rencontrer hier soir, et lui parler d’une chose
importante. Devant son affirmation et dans un élan d’énervement je lui
dis : <<
C’est toi qui l’a tuée ! Parce qu’elle était enceinte de toi et que tu
ne veux pas d’enfants. Tu as pris ton couteau et tu le lui as enfoncé dans le
ventre ! >> Il nia
du mieux qu’il pouvait. Mais je savais que pour savoir une vérité, il suffit
de dire un mensonge. <<
Sandra était bien habillée d’un pantalon noir et d’une veste en jeans ?
>> Lui dis-je. <<
Non ! Elle était habillée d’un pantalon en jeans et…. d’une veste noire.
>> Me répondit-il. << Donc tu l’as vu hier soir ? >> <<
Oui ! >> <<
Que s’est-il passé ? >> Cédric
commença son récit : <<
Sandra est bien venue le voir, et elle lui a dit se trouver enceinte. Je ne
voulais pas de cet enfant. Alors
elle a saisi mon couteau qui se trouvait sur la table, et me dit : «
Si tu ne veux pas de l’enfant, il doit mourir et moi avec ! » Elle
s’est enfoncée le couteau dans le ventre. J’ai paniqué, j’ai eu peur de la
police à causse de mon passé, j’ai eu peur d’aller en prison. Ainsi, j’ai ramené
Sandra chez elle. >> Nous
appelâmes Antoine ! Cédric narra de nouveau son histoire. Entre
temps, nous avons pensé que Sandra n’aurait pas dû ou pu mourir ainsi. C’est
l’arrivée de la mère de Cédric qui vit son fils menotté, qui mit fin à
l’énigme. <<
C’est moi qui l’ai tuée ! J’ai aperçu Cédric qui ramenait le corps de
Sandra. Je l’ai suivi, et après son départ, je me suis aperçu que Sandra
vivait encore. Plutôt que d’appeler les secours, j’ai fait en sorte qu’elle
meure tout de suite >> Raconta-t-elle en larmes aux policiers. Nous
rentrâmes chez nous pour tenter d’oublier cette triste histoire. Un an
plus tard ! Nous
nous sommes retrouvés pour la messe d’anniversaire. Je suis enceinte de
quelques mois d’une fille et Marine d’un petit garçon. Nous sommes très
heureux et avons oublié ce drame pour ne conserver qu’un bon souvenir de
notre amie Sandra. Eloïse OLIVIER
dit LUCIOLLE |
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ET
SI… Et si j’étais un
chat Je serais un havana Et si j’étais un
chien Je serais un
sibérien Et si j’étais un
prénom Je serais Manon Et si j’étais un
oiseau Je serais un
touraco |
Et si j’étais un tableau Je serais un Picasso Et si j’étais un animal Je serais le quetzal Et si j’étais un fruit Je serais un kiwi Et si j’étais un pays Je serais Haïti |
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LE P’TIT OISEAU Le
p’tit oiseau Vole très haut Le
p’tit oiseau Est
très beau Le
p’tit oiseau A
des ailes sur le dos Le
p’tit oiseau Se
baigne dans l’eau Quand
il fait beau Il
est rigolo Le
p’tit oiseau Luciolle |
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UNE JOURNEE MAGIQUE
Je
m'appelle Sandrina. Je suis une Sorcière et je vais vous conter une journée
de jadis. J'ai quand même une centaine d'années. Cette
journée fut magique car voilà : Je me
trouve dans la forêt des lutins enchanteurs ; je vois une lumière bleue
envoûtante. Je m'approche et là, je vois un Livre. Il
s'agissait du Livre des Grandes Sorcières. Le livre le plus magique et
fantastique de tous les livres. Quentin,
l'Ange des Sorcières apparut. Il me dit que le Livre m'appartiendra car
Sophia, ma Tante, me le donnait. Mais je dois, auparavant, faire preuve de
courage. Je
dois affronter l'Ouragan des Sortilèges qui se trouve dans le désert du
Sortora. Lorsque
j'eus fini, deux heures plus tard, je suis repartie chez moi avec Quentin,
l'Ange des Sorcières. Ayant
le Livre en ma possession, des Monstres affreux veulent nous le voler. Arrivée
à ma porte, l'affreux Monstre Mr Crado tenta de me jeter un sort. Mais je le
stoppai à temps et le retournai contre lui. Il disparut sans demander son
reste. Puis
avec Quentin, nous décidons de nous amuser un peu. Alors
nous jetons des sorts pas trop méchants. Ne
vous inquiétez pas, je suis une Gentille Sorcière.
Luciolle (2003)
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SI JE « SERAIS » Si je serais un oiseau Je serais un loriot Si je serais un pays Je serais l’Italie Si
je serais une capitale Je
serais celle du Portugal
Si je serais une plante
Je serais la menthe Si
je serais un chat
Je serais l’Havana
Si je serais un conteur
Je serais le meilleur LUCIOLLE
(2003)
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RENARD et
L’ECUREUIL
Après son aventure avec Tibert, Renard, au beau milieu d’un bois où le soleil matinal se lève, part à la conquête de nourriture ; car il est torturé par la faim. Soudain, il voit le petit écureuil Rousseau, son ami ou plutôt sa victime. Parce que ce diable de rouquin a encore une ruse en tête. Il dit à l’écureuil : << Veux-tu aller chercher des noisettes pour qu’on se partage ? >> Notre ami écureuil part en pensant : << Ce cher Renard doit préparer un mauvais tour, mais je vais les chercher ! >> Sur son chemin, Rousseau entend des bruits de pas, il se retourne et voit le pied de Renard qui dépasse d’une haie. Alors notre petit écureuil entre dans son arbre et met des noisettes vides dans un sachet. Quel farceur ce Rousseau ! Il entend renard qui crie : << Lance tes noisettes ! >> Rousseau lui lance son sachet de noisettes, Renard l’attrape et Rousseau veut sortir mais Renard bloque le trou de son habitation avec une pierre. Notre ami renard part avec le sachet à la main et laisse Rousseau seul dans son arbre. Notre trompeur se repose près de la rivière et se met à manger les noisettes. Il en prend une, puis deux et s’aperçoit que toutes les noisettes sont vides. De rage il s’endort car il est également fatigué. Revenons à notre ami Rousseau qui est resté dans son arbre. Il entend un bruit. C’est celui de Brun l’ours qui lui aussi, est une victime de Renard ; Notre écureuil appelle : << Brun ! Aide-moi ! Je suis enfermé. >> Brun délivre Rousseau. Ils partent retrouver Renard qui rêve de manger. Brun le réveille et lui dit : << Ce n’est pas sage ce que tu as fait à rousseau ! Je suis heureux qu’il t’ait eu en retour. >> Renard demande pardon et ils repartent tous les trois, patte dans la patte chez Brun, pour manger du miel et pour que Renard en ramène un peu à ses enfants : Percehaie, Malbranche, Rovel et à son épouse Hermeline. LUCIOLE
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PAPIER MAGIQUE Un
jour, je suis allé fouiner dans mon grenier. J’ai trouvé un Bloc de papier
blanc. J’eus soudain envie de dessiner un chaton et un chiot. Des
paillettes bleues se sont élevées dans les airs, et devant moi sont apparus
le chiot et le chaton. De
peur, j’ai gommé mon dessin et les deux petits animaux ont disparu. Comme
depuis plusieurs mois je désire une chaîne hi-fi, j’en dessine une et telle
elle apparaît sous mes yeux. Mon
père désira savoir où je m’étais procurée cette chaîne hi-fi. Je lui montre
le bloc de papier et lui dit l’avoir trouvé dans le grenier. Ce
papier m’appartient, dit-il. C’est ma mère qui m’en avait fait cadeau un
jour. Je ne l’ai jamais utilisé car on ne doit dessiner que des choses
inexistantes sinon elles disparaîtraient à jamais. Plus
tard, sachant que ma mère désire depuis longtemps une voiture, je lui ai
dessiné une décapotable jaune (j’adore). Je
dessinais d’autres objets plus ou moins utiles que je faisais disparaître
ensuite. Puis
un jour un grand malheur m’arriva. Ma sœur s’est mise à dessiner le bloc de
papier avec des flammes autour. Je n’ai pas eu le temps de l’en empêcher en
gommant son dessin. Le
bloc de papier brûlait, en rien de temps il était consumé et il ne restait
que des cendres. Ma sœur se doutait de la magie du papier et en avait peur. Aujourd’hui,
il ne reste que la voiture et la chaîne hi-fi ainsi que quelques babioles. LUCIOLLE (2003)
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L’ESCARGOT Qui
porte sa maison sur son dos ? C’est
le petit escargot. Qui
est le plus lent des animaux ? C’est
le petit escargot. Qui
n’aime pas quand il fait beau ? C’est
le petit escargot Qui
aime bien l’eau ? C’est
le petit escargot Qui
est tout rigolo ? C’est
le petit escargot Luciolle (2003) |
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L'OURSON Le
jour du réveillon, Je vis
si mignon Un
ourson Qui
chantait une chanson ! Il est
rentré dans ma maison Il a
mis mes chaussons Et un
grand pantalon. Qu'il était
mignon ! Cet
ourson. Il
avait le ventre bien rond Les
yeux marrons Et un
petit blouson Qu'il
était mignon ! Cet
ourson LUCIOLLE (2003)
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FOURMI Un après-midi Une très jolie Petite fourmi Etait sur un pissenlit Quand elle me vit Elle en partit Quand tomba la nuit Je la revis. Cette petite fourmi Etait sur mon lit Quand elle me vit Elle en partit Quand se leva le soleil A mon réveil Je la revis Sur mon lit Quand elle me vit Elle en partit Quand vint le soir Là sur le trottoir La petite fourmi Avait grandi Quand je la vis Je suis parti CANARI NOIR Diplôme 1 Rose LES
ROSATI 2003 Dinah OLIVIER - Lycée Jacquard Caudry
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LA FONTAINE MAGIQUE Il était une fois… Une princesse qui s’appelait Lucie. Elle vivait avec son ami le Prince de Walicourt (comme on disait dans ces temps lointains). Qui se prénommait Romain. Ils habitaient dans un château merveilleux où il y avait une cour immense. Un jour où il faisait très beau, Romain et Lucie allèrent dans la cour et se dirigèrent vers une fontaine ; là où il y avait une chute d’eau qui alimentait le château. Le Prince et la Princesse eurent une envie folle de connaître ce qu'il y avait derrière. Alors Romain s'y approcha avec Lucie et ils la pénétrèrent. Derrière cette chute d'eau, la vision y était merveilleuse. Il y avait des roses blanches, roses, rouges et jaunes, de l'herbe verte très claire et un superbe soleil inondait le paysage. Mais ce n'était pas tout. Lorsqu'ils arrivèrent dans une forêt, ils entendirent de terribles bruits. Dans le ciel on pouvait voir de grands oiseaux noirs. Tout à coup, une Sorcière terriblement affreuse s'empara de Lucie. Romain ne savait plus que faire ! Au bout d 'un moment, il entendit une petite voix derrière lui. << - Qui est là ! >> << - Je suis Damien, le lutin. Je viens t'aider ! Mais pour récupérer ta Princesse, il faut que tu prouves à la Sorcière que tu es plus fort qu'elle. >> << - Comment lui prouver ? >> dit Romain. << - Mais, attend ! Laisse- moi finir ! >> dit le lutin. << - Pour lui prouver que tu es fort, il faut que tu arrives à affronter les trois épreuves que la Sorcière te soumettra. La première, sera sûrement très facile, je pense qu'elle te fera affronter des éléments irréels qu'elle inventera. >> Le Prince partit pour affronter les Irréels. Pour commencer, un Dragon chien qui lance des croquettes. Ensuite un Chat géant qui possédait trois têtes de chat et une tête de lion. Il avait réussi sa première épreuve, en récupérant les croquettes qu'il esquivait puis en les distribuant au chat géant qui poursuivit le Dragon chien. Le lutin réapparut, pour la deuxième épreuve. Le Prince devra triompher d'un combat. Là, derrière lui, un monstre terrifiant avec quatre nez et un oeil l'attaqua. Il se défendit du mieux qu'il put. Une heure plus tard, le monstre n'était toujours pas mort. Heureusement, Romain non plus. Tout à coup, il eut une idée. Il demanda à Damien de lui donner un bout de bois ; ce que fit Damien. Romain l'enfonça dans le ventre du monstre et celui-ci en mourut. Romain demande ensuite à Damien : << - Quelle sera la dernière épreuve, à ton avis ? Il faut sauver Lucie la Princesse ! Et vite ! >> << - Il te faut lui faire boire une potion qu'elle a préparée et qui libèrera la Princesse ! >> Le Prince se rendit ainsi, chez la Sorcière. Dans le doute, il lui fit avaler toutes les potions qu'elle avait préparées sur une étagère, et le Prince dit : << - Disparais à tout jamais ! Ne réapparais plus ! >> La Sorcière disparut et Romain, ainsi, sauva et retrouva Lucie. Quelques mois plus tard, Romain épousa Lucie. Ils eurent beaucoup d'enfants et Damien fut deux fois parrain. Tout le monde put, désormais, visiter derrière la chute d'eau. Plus personne n'entendit parler de la Sorcière. Sauf de son fantôme, peut-être ? Mais depuis le jour où les arrières arrières petits enfants de Lucie et de Romain bâtirent un collège sur le terrain du château des Walincourt, celui-ci n'est plus hanté par le fantôme de la Sorcière. FIN
LUCIOLLE ( 2001 )
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2001/2002 Fin du Millénaire. Début du Millénaire. Rien de changé ! Le jour de Noël, Petit Papa Noël Nous offre ses cadeaux. Oh ! Qu'ils sont beaux ? Les petits lutins Ont préparé le sapin. Et Mère Noël Le caramel. Tous les enfants Sont bien contents. C'est la Nouvelle Année. On dit Bonne Année, Et puis Bonne Santé. Ouvre ton porte-monnaie ! T'as pas de monnaie ! Donne un gros billet. Et encore, Bonne Année ! Et oui ! Rien n'a changé. Luciolle (2000)
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REQUIEM POUR LE TABAC
(Texte pouvant être récité ou chantonné sur un air de Johnny) Fumer la nicotine C’est pas pour les
poumons Fumer la nicotine C’est comme dans la
chanson Les portes du cimetière Vous accueillent à bras
ouverts Car si on t’enterre C’est que tu as manqué
d’air Fumer la nicotine On en voit la racine Dans ton dernier lit Tu manges les pissenlits Pour une cigarette C’est vraiment trop bête Oh oui ! La vie c’est bon A condition que ce soit
long, long, long. LUCIOLLE - (1999)
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LE RICHE MALHEUREUX Ma
voisine Cathie qui n'est pas très riche se promenait dans la rue principale
durant le marché du samedi matin. Elle
vit Jérôme, le garçon le plus riche de l'école, avec son grand sourire comme
d'habitude. Alors,
elle vint me voir et me dit : <<
Il doit avoir de la chance, Jérôme ? Ses parents doivent lui donner tout ce
qu'il veut ? >> Elle
l'approcha et lui demanda s'il voudrait changer de famille avec elle pendant
trois jours. Il
lui dit : <<
Oui >> sans hésiter. Elle
en fut très étonnée. Le
jour où elle arriva chez lui, elle ne savait pas où elle allait dormir, ni où
se trouvaient les parents de Jérôme. Le deuxième jour passa. Puis le
troisième. Cathie
rentra donc chez elle et dit à Jérôme qui était encore là : <<
Je n'ai pas vu tes parents. Je suis restée toute seule pendant ces trois
jours ! >> Il
lui répondit : <<
Toi, ta mère était toujours là. Elle est très gentille. Tu as beaucoup de
chance d'avoir tes parents près de toi ! >> <<
Et toi ! Je croyais que tu en avais aussi. Beaucoup plus que nous autres à
l'école. Mais
tes parents ne sont donc jamais là ? Tu
dois t'ennuyer ? >> <<
Oui ! Je m'ennuie beaucoup. Tu vois, l'argent ne fait pas toujours le bonheur
! >> Et
Jérôme repartit chez lui. Cathie
se dit : <<
Je me suis trompée sur lui. Il ne semble pas très heureux ! >> MORALITE Et
oui ! Il ne faut point juger les gens sur leur apparence. LUCIOLLE (2001)
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LES FLEURS
Toutes
les fleurs de saison brillent de toute leur splendeur. Elles
grandissent n'importe où, mais près de nous. Dans
les serres ou les jardins, elles arrivent au bout. Qu'elles
soient rouges, bleues, jaunes, ou de toutes les couleurs Peu
importe leur grandeur ou bien leur senteur Tant
leurs pétales sont de grands rayons de soleil, Qu'ils
ne ressemblent pas à de l'oseille. Brillantes
de mille feux avec toute leur chaleur. Tant
de fleurs sentent plus que bon l'odeur du printemps. Qu'elles
grandissent dans ce petit monde tout doucement Avec
les autres beautés de la végétation Arum,
Tulipe, Rose, Digitale, Lys, Marguerite,
Dahlia, Lupin ou bien l'Iris Sont
les fleurs qui sentent bon, qu'on veut à toute saison.
CANARI NOIR (2001)
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AMOUR DE SORCIERE Il était une fois, très loin dans un vieux village de sorcières et dans la rue des Sorts, deux sœurs sorcières qui s’appelaient snoukana et snoukinita. Elles se disputaient souvent parce que SNOUKANA est la plus laide. Car chez les sorcières, la plus belle est la plus laide.. Un jour, snoukana avait demandé à sa maman pour se rendre au cimetière. Sa maman lui a répondu « oui » et elle partit au cimetière. Mais en chemin elle se perdit. Soudain, un crapaud et une araignée la regardèrent, elle leur dit alors : << Où est le chemin du cimetière ? >> et les deux petits animaux lui montrèrent le chemin. Quand enfin elle arriva à destination, elle regarda tout autour d’elle. Elle vit alors un monstre très laid et terrifiant. Elle se dit : << C’est le monstre de ma vie. Je vais lui demander s’il veut m’aimer. >> Elle le lui demanda donc. Le monstre la regarda, tourna sa tête et lui répondit alors : << Oui. >> puis : << Tu es la plus laide des sorcières de
l’Univers entier. >> <<
Viens ! On va aller le dire à toute ma famille. >> Ils font le chemin main dans la main pour
retourner dans la rue des sorts. Quand enfin ils arrivent, SNOUKANA et le monstre JYMINI vont voir les parents de SNOUKANA et ceux–ci très heureux lui disent : << Va donc voir ta sœur ! Vite ! >> Lorsqu’ils rentrent dans la chambre de SNOUKINITA, JYMINI se présente. Soudain, SNOUKINITA dit : << Que JYMINI et SNOUKANA se transforment en SNOUJYKAMINANI ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! >> Ainsi, ils se
transformèrent en minuscule sorcière et monstre. Pour rompre le charme, il
leur faut aller voir la plus
vieille des sorcières qui
habite dans un château hanté. SNOUKANA va voir sa maman et lui raconte ce qui s’est passé et sa mère
lui dit : << Allez voir la plus vieille des sorcières. Elle
seule peut vous faire redevenir comme avant. >> SNOUKANA partit avec JYMINI, il leur a fallut trois mois pour atteindre le château. Lorsqu’ils arrivent devant la porte, ils frappent plusieurs fois avant que la plus vieille des sorcières ouvre et dit d’une voix crochue : << Qui est là ? Ou êtes-vous ? Je ne vous vois pas ! >> << Je suis SNOUKANA et lui, c’est JYMINI. Nous sommes tout en bas, tout minuscules. Vous nous voyez ? >> La plus vieille des sorcières se baisse alors, les voit et les prend dans ses mains et leur dit : << Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? >> SNOUKANA lui explique que sa sœur SNOUKINITA était très jalouse que JYMINI et elle s’aimaient. Aussi leur avait-elle jeté un sort à tous les deux et les avait transformés en Etre minuscule. << Comme vous êtes le seul remède possible pour nous rendre notre taille normale, nous sommes venus vous voir. Pouvez-vous nous aider ? >> << Je vais vous aider ! >> dit la plus vieille des sorcières. Après quoi, la plus vieille des sorcières répéta inlassablement des mots magiques pour que le mauvais charme disparaisse. Au bout de la centième fois le charme se rompit, SNOUKANA et JYMINI reprirent leur taille normale et repartirent main dans la main chez les parents de SNOUKANA. La maman de SNOUKANA avait, pendant leur absence, punit SNOUKINITA. Quelques temps ont passé. Et un jour, JYMINI demande à SNOUKANA si elle veut bien l’épouser. Elle répondit sans réfléchir : << Oui ! Je veux t’épouser. >> Ils se marièrent, invitèrent tous leurs amis, et même SNOUKINITA. Ce fut une très belle fête, et de très jolies noces. Ils eurent trois enfants et cinq petits enfants. Leur nom de famille est SNOUMINI. Alors, si vous connaissez quelqu’un dont le nom de famille est SNOUMINI, cela veut dire qu’il ou elle est une gentille sorcière ou un gentil sorcier. FIN LUCIOLLE (2000) |
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SAISON DE ROSES Rose, très belle rose du temps Je te cueillerai dès le printemps Rose, très belle rose de thé Je te cueillerai au bel été Rose, très belle rose jaune Je te cueillerai à l'automne Rose, belle rose première Je te cueillerai pour cet hiver Roses, roses de chaque saison Je vous ai aimées avec passion. LUCIOLLE
(2001)
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LES TOURNESOLS Les tournesols Qui poussent au sol Sont pétillants Et très marrants Les petits tournesols Sont comme les parasols Au lever du soleil Ils ressemblent aux abeilles Les grands tournesols Ressemblent aux lucioles Au lever de la lune Ils ressemblent aux dunes LUCIOLLE (2001) |
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SI J'ETAIS Si j'étais un avion Je volerais comme un papillon Je ne serais en fer Mais je serais à faire Vous l'avez sûrement deviné Je serais un avion en papier Si j'étais un lapin Je serais comme Pinpin dans un coin Je ne bougerais pas Mais ne mangerais pas Vous ne le savez sûrement pas Je serais un lapin en chocolat Si j'étais étoile Je ne serais pas dans une toile Je serais dans la mer Mais pas sur la terre Vous ne l'avez pas en lumièr' Je serais une étoile de mer Si j'étais de la pluie Je ne ferais vraiment pas trop de bruit Je ne mouillerais pas Mais ne volerais pas Vous l'avez sûrement bien compris Je serais une pluie de confetti LUCIOLLE (2001) |